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FOIRE AUX QUESTIONS

RÈGLES

Les premières règles arrivent souvent sans prévenir : aucun signe annonciateur particulier n’est vraiment détectable. Sachez simplement qu’elles surviennent environ 2 ans à 2 ans et demi après les premiers signes de la puberté dont le plus visible est le développement des seins. Les premières règles ne sont pas douloureuses car il n’y a pas d’ovulation lors du premier cycle. Le sang qui s’écoule la première fois ne ressemble souvent pas à du sang : il est plutôt brun car il s’oxyde au contact de l’air. Pour être préparée à toute éventuelle surprise, gardez toujours avec vous un protège-slip ou une serviette hygiénique !

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En France, les jeunes filles ont leurs premières règles en moyenne vers l’âge de 12 ans et demi. Certaines les ont beaucoup plus tôt, vers l’âge de 9 ans, ou plus tard, vers l’âge de 15 ou 16 ans. Les premières règles surviennent de 2 ans à 2 ans et demi après le début de la puberté. Elles sont le signe que l’organisme est capable de procréer.

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Contrairement à ce que l’on peut penser, on perd relativement peu de sang durant les règles : entre 50 et 150 ml, soit à peine l’équivalent d’une petite tasse. La plus grande partie s’élimine au cours des deux premiers jours. Le sang que l’on perd est en fait un mélange de sang et de petites parties de la membrane tapissant l’utérus (l’endomètre), qui s’élimine en fin de cycle s’il n’y a pas eu de fécondation. Le sang des règles a la particularité de ne pas coaguler.

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L’absence de règles ou aménorrhée a pour première cause la grossesse. Mais elle peut être due à bien d’autres facteurs qui sont, dans tous les cas, une invitation à aller consulter son gynécologue.

Si vous étiez déjà réglée, l’absence de règles peut être secondaire à une autre cause telle qu’une anomalie hypophysaire - l’hypophyse est la glande du cerveau chargée de stimuler les ovaires- ou endocrinienne -thyroïde- par exemple. Elle peut également avoir une cause psychologique, être liée à une prise ou à une perte de poids importantes, ou à la prise de certains médicaments.

En revanche, si les règles ne sont encore jamais survenues, l’aménorrhée, dite « primaire », peut être due à un simple retard pubertaire, à moins qu’il ne s’agisse d’une anomalie génitale, génétique ou congénitale telle qu’une absence d’ovaires (syndrome de Turner), voire d’utérus (testicule féminisant, syndrome de Rokitansky).

Quoi qu’il en soit, en cas d’aménorrhée, consultez votre gynécologue.

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Les règles douloureuses, aussi appelées dysménorrhée peuvent toucher toutes les femmes. En se contractant, l’utérus provoque des douleurs plus ou moins fortes suivant les femmes. Ces douleurs sont courantes chez les adolescentes et quelques années avant la ménopause.

Les règles douloureuses peuvent également être causées par une infection, un kyste ovarien ou une endométriose. L’endométriose est une maladie assez fréquente, souvent très douloureuse et avec généralement des règles très abondantes. Elle est causée par la présence, à des endroits anormaux, de muqueuse qui tapisse normalement l’utérus (l’endomètre), généralement au niveau du petit bassin (sur les ovaires et trompes, le vagin, ou encore autour de l’utérus).

Les kystes ovariens, lorsqu’ils ne font pas souffrir, peuvent être découverts lors d’une échographie. Suivant leur taille, différentes approches pourront être envisagées : certains ne nécessitent aucun traitement, mais ils seront surveillés lors des examens gynécologiques habituels (avec ou sans échographies) d'autres seront traités médicalement à l’aide de traitements hormonaux d'autres enfin, plus rarement, pourront nécessiter une intervention chirurgicale.

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SANTÉ

Non ! Il est tout à fait possible de mettre un tampon lorsqu’on est vierge. L’hymen est une fine membrane tendue à l’ouverture du vagin. Elle a une forme de corolle et est percée généralement en son centre d’un trou au diamètre suffisant pour laisser passer un tampon. Il suffit de choisir un tampon de taille très petite (un « mini ») et l’introduire par l’orifice de l’hymen. Si ce dernier est particulièrement petit, cela peut être un peu douloureux. Si vous avez mal, n’insistez pas et attendez le cycle suivant !

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Une envie permanente d’uriner, avec à chaque fois l’impression de faire trois fois rien et des brûlures urinaires, voire de la fièvre, des douleurs lombaires, des nausées, des vomissements ? C’est probablement une infection urinaire. Consultez sans attendre, si elle n’est pas traitée, l’infection peut vite s’aggraver en se propageant jusqu’aux reins. La plupart du temps, un antibiotique en monodose suffit à guérir l’infection. Dans des cas plus rares, lorsque le germe en cause n’a pas été sensible au traitement au bout de 24 heures, on procédera à une analyse d’urines (ECBU) pour déterminer le germe en cause.

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Les mycoses sont une cause courante des irritations du vagin et de la vulve (zone autour de l’entrée du vagin). Environ 75 % des femmes ont une mycose au cours de leur vie.

Les symptômes de la mycose chez les femmes peuvent être bénins mais très gênants, notamment :

  • Démangeaisons, brûlure et irritation du vagin ou de la vulve

  • Miction et/ou rapports douloureux

  • Sécrétions vaginales anormales, souvent décrites comme de la faisselle

Pour prévenir une mycose, il y a plusieurs choses à faire :

  • Porter de la lingerie et des collants avec un entrejambe en coton

  • Porter des vêtements amples plutôt que des vêtements serrés

  • Éviter de porter un maillot de bain ou des vêtements de sport humides longtemps et les laver après chaque utilisation

  • Ne pas faire de douches vaginales, qui peuvent irriter le vagin

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Il n’est pas conseillé de retarder ou de stopper ses règles. Mieux vaut laisser votre cycle se dérouler naturellement. Parfois, pour des raisons exceptionnelles, cela peut être envisagé, mais toujours sous contrôle médical !

Certaines pilules contraceptives peuvent être prises sans interruption. Il existe également des dispositifs contraceptifs qui peuvent atténuer voire supprimer les règles, tels que l’implant ou un stérilet à la progestérone.

Dans tous les cas, stopper volontairement les règles impose une prise d’hormones qui, lorsqu’elle se déroule hors de tout contrôle médical, peut complètement perturber les cycles. Attention donc à bien consulter votre gynécologue.

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Quel que soit l’âge de votre adolescente, prendre rendez-vous avec un gynécologue n’est pas obligatoire. Elle peut cependant demander à voir un spécialiste, simplement parce qu’elle se pose des questions sur la féminité ou qu’elle a besoin d’être rassurée sur le fonctionnement de son corps. Respectez sa demande et son éventuel besoin de se rendre seule à son premier rendez-vous chez le gynécologue de son choix. Lui conseiller votre médecin peut la rassurer, mais elle peut également vouloir manifester son indépendance. Rassurez-la sur la règle de confidentialité qui lie le médecin, quel qu’il soit.

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Si votre fille souhaite utiliser des tampons, c’est tout à fait possible. Toutefois, la protection la plus simple à utiliser lors des premières règles reste la serviette. Il en existe des épaisses, très confortables ou des extrafines pour plus de discrétion. Expliquez-lui la différence et laissez-en en évidence dans les toilettes ou la salle de bain pour que votre fille puisse les utiliser au besoin.

Si votre fille se sent prête à mettre des tampons, il n’y a pas de contre-indication. Les petits tampons (les « minis ») sont faits pour les toutes jeunes filles. Votre fille devra trouver la position la plus adaptée pour mettre son premier tampon. Pour l’aider, elle trouvera une notice détaillée dans sa boîte de tampons.

Si elle n’y parvient pas immédiatement - il n’est pas facile à cet âge de s’approprier son anatomie - il peut être utile de lui rappeler qu’elle peut essayer plusieurs fois jusqu’à se sentir parfaitement à l’aise. Un tampon qui fait mal est un tampon mal mis. Et n’oubliez pas de lui expliquer comment le retirer !

Pour plus d’information, rendez-vous sur la page premier tampon du site Nett.fr.

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HYGIÈNE

Porter un protège-slip quotidiennement vous procurera une sensation de fraîcheur et de propreté, afin que vous ayez suffisamment confiance en vous, pour donner le meilleur de vous-même. C’est une façon simple de protéger votre lingerie des sécrétions vaginales et des fuites urinaires, et d’absorber les flux légers de règles.

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Il est normal de dégager une odeur spécifique pendant les règles. Il faut bien veiller à bien changer régulièrement ses protections périodiques et conserver une bonne hygiène intime (sans pour autant abuser du savon qui risque d’assécher et de modifier la flore vaginale…). Pour limiter les odeurs, il vaut mieux éviter de porter des vêtements trop serrés. Si les odeurs des règles persistent, une lingette intime à utiliser aux toilettes peut apporter une sensation de fraîcheur. En dernier recours, vérifiez auprès d’un médecin gynécologue que la mauvaise odeur ne provient pas d’une mycose ou d’une infection vaginale : les infections à gardnerella ou à trichomonas sont réputées pour dégager de très mauvaises odeurs. Plus rarement, ces odeurs peuvent également provenir de l’oubli d’un tampon dans le vagin.

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Il est normal que votre corps produise une petite quantité de sécrétions (environ une cuillère à café) chaque jour. Ces sécrétions permettent en fait à votre corps de rester propre et en bonne santé. Vers le milieu de votre cycle menstruel, il se peut que les sécrétions deviennent plus fines et élastiques, comme le blanc d’œuf. Vers la fin de votre cycle, peu avant le début de vos règles, vos sécrétions peuvent être plus épaisses.

Si ces sécrétions vous gênent et tâchent votre lingerie, un protège-slip peut régler ce problème rapidement. Enfilez simplement un protège-slip dans le cadre de votre routine quotidienne et changez-le dès que vous en ressentez le besoin pour garder une sensation de fraîcheur.

Si vos sécrétions changent d’odeur ou de couleur, consultez votre médecin ! Faites de même si vous ressentez des démangeaisons ou une irritation qui ne s’en va pas.

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Le vagin se nettoie très bien tout seul et n’a besoin ni d’eau ni de savon. Au contraire, la flore qu’il contient, essentielle à la lutte contre les infections, risquerait d’être perturbée et de rendre le vagin propice au développement d’infections ou de mycoses. Il faut donc éviter au maximum la douche vaginale.

Faire une douche vaginale, c’est rincer ou nettoyer le vagin en y projetant de l’eau ou d’autres liquides.

Beaucoup de femmes font des douches vaginales, mais les médecins ne les recommandent pas. Le vagin se nettoie très bien tout seul et n’a besoin ni d’eau ni de savon. Au contraire, la flore qu’il contient, essentielle à la lutte contre les infections, risquerait d’être perturbée et de rendre le vagin propice au développement d’infections ou de mycoses. La meilleure façon de nettoyer l’extérieur de votre vagin est de le laver avec de l’eau chaude et un gel intime adapté.

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GROSSESSE

Oui ! Il est tout à fait possible de tomber enceinte même si le rapport sexuel a lieu pendant la période des règles. Lorsqu’on explique le cycle féminin, les dates mentionnées sont des dates moyennes. Il faut bien avoir en tête que la durée de vie d’un spermatozoïde peut atteindre une semaine et que l’ovulation peut survenir à n’importe quel moment du cycle, même relativement tôt ! Il n’existe donc pas de période au cours de laquelle il n’y a aucun risque de tomber enceinte, c’est simplement moins probable que vers le milieu du cycle, au moment de l’ovulation. Le seul moyen d’être sûre de ne pas tomber enceinte est d’utiliser un contraceptif !

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Même enceinte, vous pouvez avoir l’impression que vous allez avoir vos règles : seins gonflés, mal au ventre… sont des symptômes courants. La grossesse est associée à de grandes modifications physiologiques : le muscle utérin « s’étoffe » (pendant la grossesse, son volume va se multiplier par cent !), générant de petites contractions légèrement douloureuses, comme lors des règles.

De petits saignements peuvent même survenir. Ils sont généralement dus à une inflammation du col suite à un rapport sexuel, à une petite insuffisance hormonale ou à un défaut d’accolement de l’œuf. L’ensemble de ces phénomènes peuvent faire penser aux règles mais il n’en est rien.

Quand consulter ?

En cas de saignements, il faut immédiatement consulter votre gynécologue. Même s’ils peuvent être bénins, les saignements sont susceptibles d’être le signe de troubles plus graves, voire d’une fausse couche.

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La grossesse peut contribuer à l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien, qui affecte votre vessie.

Cela signifie que vous pouvez avoir des fuites urinaires quand vous toussez, éternuez, riez, ou que vous faites du sport.

Une bonne solution pour absorber les fuites est de porter des protège-slips VANIA®. Grâce à leur protection, vous pouvez profiter de la vie sans avoir peur de vivre un moment gênant.

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Durant le mois qui suit l’accouchement, des pertes apparaissent. Habituellement abondantes et sanglantes au début, puis plus claires par la suite, ce ne sont pas vraiment des règles : on les appelle les « lochies ».

Le retour des règles (aussi nommé « retour de couches ») est caractérisé par des règles très abondantes. Il arrivera de six à huit semaines après l’accouchement si vous n’allaitez pas. Si vous allaitez, le retour de couche sera retardé. Une hormone est en effet libérée lors des tétées, ce qui peut bloquer l’ovulation pendant 3 mois au moins.

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À la maternité, vous aurez à disposition de très grosses serviettes hygiéniques, a priori suffisantes, mais peu confortables et difficilement camouflables sous des vêtements de ville. Les pertes, après l’accouchement, sont très importantes. Vous aurez besoin au minimum de protections périodiques maxi ou « spécifiques nuit » telles que les VANIA® Maxi Nuit ou les VANIA® Maxi Confort Nuit Plus.

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Juste après l’accouchement, le col de l’utérus reste ouvert. Dans les semaines qui suivent, le périnée ayant été très sollicité, les muscles du vagin sont parfois très distendus. Pour vous protéger des pertes après un accouchement, il est fortement recommandé de porter des serviettes hygiéniques jusqu’au retour des règles. À l’occasion de la visite post-natale, un mois après l’accouchement, demandez à votre médecin si vous avez bien retrouvé toute votre tonicité. Vous pourrez alors envisager d’autres modes de protection si vous le souhaitez.

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MÉNOPAUSE

Il arrive que la ménopause s’installe sans aucun signe annonciateur. Mais, la plupart du temps, de nombreux symptômes se manifestent pendant la période de pré-ménopause : règles irrégulières, durée et espacement des règles modifiés, bouffées de chaleur, suées nocturnes… Parfois, les règles deviennent hémorragiques ou douloureuses à cause du développement de polypes ou de fibromes utérins… On admet que la ménopause est effective lorsque 12 mois se sont écoulés sans aucune période de menstruation. Ce phénomène se produit en moyenne vers l’âge de 50 ans.

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La période qui entoure la ménopause correspond à une phase de vie où il est habituel de prendre plusieurs kilos : de 3 à 5 kilos en moyenne. La répartition des graisses dans le corps change : les graisses ont tendance à se localiser autour de l’abdomen, ce qui expose les femmes au « syndrome métabolique » : l’augmentation du diabète, de l’hypertension, des accidents vasculaires cérébraux ou les complications cardiovasculaires sont associés à cette localisation particulière des graisses, qu’il faut surveiller tout particulièrement.

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Fumer augmente les risques d’avancer l’âge de la ménopause. Plusieurs études ont montré que les femmes qui fumaient augmentaient leur risque d’être ménopausée avant 45 ans. L’association du tabagisme et d’un traitement hormonal de la ménopause, à l’instar de ce qu’il se passe pour l’association tabac-pilule, majore le risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral. Des effets néfastes sur la peau et les cheveux notamment sont également à prendre en compte.

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